Atelier lecture
Keï MILLER
Titre : By the rivers of Babylon
Auteur né en Jamaïque, qui vit au Royaume-Uni.
Le récit est emprunt de colonialisme, de la condition des rastafaris, où se mêlent violence, magie, histoires imaginaires.
Keï Miller entrecroise le destin de plusieurs personnages dont les histoires sont imbriquées.
L’histoire débute par le retour de l’école d’un petit garçon, Kaïa, qui pleure ; sa grand-mère Ma Taffy, aveugle, l’entend arriver et on apprend alors que l’instituteur a coupé les dreadlocks du petit. Aussi pour sécher ses larmes elle va lui raconter des histoires sur les rastafaris, les drames et autres faits marquants de ce quartier de Kingston.
On est de suite dès les premières pages dans un récit prenant qui nous emmène dans un univers parfois poétique, parfois violent sur les rastafaris et les Babylones.
La construction du roman est surprenante, on traverse les époques dans le désordre, c’est parfois déroutant mais on se laisse embarquer, au cœur des croyances et des conditions de vie des rastafaris.
C’est un roman très différent des lectures habituelles, sur fond de discriminations raciales et sociales, poignant et poétique…
J’ai beaucoup aimé (une lectrice de l’atelier)